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Quelqu’un a dit que Zagreb n’est agréable qu’en tant que fruit défendu, comme la limonade de la Napolitaine de Stendhal. C’est la pure vérité. Lorsqu’il m’était impossible de revenir dans cette ville – dont d’ailleurs je ne peux me passer, même si elle peut se passer de moi – je rêvais de Zagreb comme un Croate rêve de la Croatie, un soldat de sa vie de civil, un prisonnier de la liberté. Maintenant que je peux me déplacer ici comme n’importe quel agent de Budapest, que je voix que j’y suis étranger comme tant de Zagrébois, Zagreb maintenant m’ennuie réellement. Cela peut se comprendre. Après Paris, et même après Genève et Belgrade, Zagreb c’est la province et même pire encore! On ne peut vivre que dans un village ou une métropole. N’étant ni un village ni une métropole, Zagreb est tellement ennuyeux, si terriblement ennuyeux que les gens ici se tuent d’ennui. Taedium vitae, moeror Zagrabiensis, ce spleen zagrébois, quand les cloches se mettent à sonner avec insistance, quand on en a assez même du journal dans le café, et qu’on regarde bêtement dans la rue la pluie et ces mêmes visages connus sur lesquels on lit toujours la même chose, avec le merveilleux espoir qu’a Mirogoj[1] aussi on s’ennuiera certainement en leur compagnie. Les vrais jours ne sont que ceux qui ne sont pas quotidiens. C’est pour cela qu’il n’y a pas de vrais jours dans les jours si quotidiens de Zagreb, et les gens, spécialement cet été, se tuent pour ne plus entendre ce «ô, comment va le quotidien!»
Zagreb n’est pas une seule ville, c’est à dire un seul village. Il y a d’abord Grič – la Ville Haute, puis Kaptol, et aussi La Ville Basse, ayant chacun sa propre physionomie et sa propre vie avec sa propre architecture. Comme dans les vieilles villes mortes, dans la Ville Haute on ne fait qu’habiter. Il n’y a ni portiers ni fiacres; il n’y a pas une seule auberge importante et il n’y a qu’une seule épicerie. A Venise il n’y a pas plus grand silence. C’est le vrai, le vieux Zagreb aristocratique, mais uniquement par son architecture, puisque on n’y trouve pratiquement plus de descendants d’anciennes familles croates. De rares familles historiques y ont encore leurs palais, les Jelačić, Rauch ou Kulmer. Ajoutons à cela quelques vieux noms croates connus tels que Mažuranić, Mihalović, Spun, Rakovac, baron Turković, Pongrac, Hatz, Schauff, tout le reste n’est que nouveau venu, fonctionnaire. Il n’y a qu’un seul café à Grič, autrefois le café de Šenoa, de Rakovac, de Kurelac et de Bogović, aujourd’hui vide, même s’il est le plus beau de Zagreb par sa situation, tandis que les rues vides de la Ville Haute ne résonnent plus de la voix tonnante de Ognjan pl.[2] Striga, des échos des pas de Ivan Mažuranić, du général Filipović, de Ilija Guteša, et de l’historien Kukuljević. Des nos maîtres et virtuoses ne restèrent fidèles à la Ville Haute que Ivan pl. Zajc et Franjo Marković. Et même l’aigle de Grič n’est plus là depuis longtemps. Seule la tour de St. Marc, reine des choses mortes – pour utiliser la rhétorique barrèsienne chère à Ivo Vojnović – veille comme sa collègue vénitienne sur les maisons de style ancien et sur la population sans aucun style. Et le foyer des Frankopan n’est plus le pensionnat des «patricierfs». Grič n’est plus féodale, mais pas plus moderne ni démocratique non plus. Ces vieux palais de l’aristocratie en villégiature et de la bourgeoisie disparue sont pour la plus part des bureaux et des appartements de fonction. Le nid croate aristocratique sans l’aristocratie. Avec le départ du théâtre vers la Ville Basse, Grič a perdu les derniers vestiges de la vie active de ses habitants. Seul le sabor[3] résiste … Et enćore!… Apres ces congés-ci Grič n’aura plus ni internat, ni lycée. Notre vieux lycée oubliera qu’il fut l’académie, il nous oubliera, nous aussi, ses élèves qui eûmes Nagel-»Naglić»[4] et ses galoches comme catéchiste… Et ainsi Grič se dépeuplera chaque jour davantage, le Grič de Toma Erdody[5], de Zlatarevo zlato[6], des victimes de juillet, du constitutionalisme renaissant du Royaume Tripartite[7] [8] et des hiboux empaillés du musée des Sciences Naturelles.
Mais tout de même, y a-t-il un endroit plus beau au monde pour un Croate que cette colline, que ces vieilles maisons et ces recoins familiers, lorsque la nuit aucun son ne vient troubler l’harmonie de l’impression? Au bas de la colline, dans l’étendue de la lumière, le nouveau Zagreb plongé dans l’obscurité comme un rêve magique au fond de l’eau, et le panorama du pays natal à l’entour avec le ruban argentée de la Save, et de cet endroit qui vous porte à rêver et à écouter la leçon de l’histoire, de cet endroit là, si triste de jour et éternellement parodié, Gaj et les autres porteurs de flambeaux d’Osviti1 de Đalski étaient habités par les mêmes pensées et s’extasiaient par les mêmes extases … De même que certains corps produisent le courant électrique, ainsi certains endroits historiques révèlent à certaines âmes éveillées l’étincelle couverte par les cendres de l’histoire. Allez la nuit à Grič et comme d’un phonographe mystérieux vous entendrez le message de cette ville, de ce pays, de ce peuple, vous verrez les fantômes de Grič: les rois et les bans[9], les traîtres et les martyrs, les maudits et les meneurs. Votre âme, retrouvant son âme du passé, son âme ancestrale, s’affirmera comme l’expression de toute une suite et de tout un principe de vie historique, perdant la faiblesse de l’éphémère individualité et s’imprégnant de toutes les énergies émotionnelles du passé collectif. Aussi longtemps que le sentiment de révolte en souvenir de la révolte de Matija Gubec nous emportera, que le sacrifice de Zrinjski et du dernier des Frankopan nous passionnera, ces martyrs ne seront pas morts et vibreront en nous comme des particules de notre énergie réveillée. Ceux qui n’ont pas cette capacité de s’approprier intuitivement les énergies qui émanent d’un lieu historique, en tant que symbole vivant de la continuité de la vitalité d’un peuple, ne peuvent jamais assurer l’accomplissement du devoir collectif et historique déterminé par la nation.
On ne la vois plus, non plus, sur la belle promenade Strossmayer: – la baronne Buratti-Vranyczany! Dans sa générosité de noble elle a fait don à la ville de Zagreb de son magnifique palais, construit dans le style des hôtels particuliers français. Pas une seule belle journée de printemps ne s’était passée sans qu’elle descende de son palais, autrefois royal, promenant sa noble et charitable vieillesse sur ce belvédère des plus aristocratiques mais aujourd’hui des plus plébéiens. Après la comtesse Sermage et la baronne Kušlan, cette vieille dame croate aristocratique et philanthrope quitta définitivement le vieux Grič, et de ce fait seules la comtesse Jelačić et madame la vieille baronne Rauch veillent sur les célèbres foyers ancestraux. Notre célèbre et héroïque noblesse qui s’est illustrée par l’épée et non pas en faisant des courbettes à la cour, ne prospère que quand elle va de concert avec les besoins du pays et du peuple, sans nier son caractère croate. Le déclin de notre aristocratie va de paire avec son reniement de son appartenance nationale de sorte qu’on ne sait pas si ce déclin est la cause ou la conséquence de l’indifférence nationale.
Kaptol, autrefois l’adversaire de Grič, est l’autre vieux Zagreb avec sa vie propre et ses particularités. C’est le centre de notre noblesse ecclésiastique qui est riche mais moins omnipotente qu’avant, alors que notre noblesse profane n’est que le reste des restes. Cette noblesse ecclésiastique se maintient parce qu’elle n’est pas obtenue par naissance et parce que elle se recrute dans les couches populaires, les couches démocratiques, principalement paysannes et dans les rangs de la petite bourgeoisie. On dit que Kaptol possède un demi milliard. C’est le plus grand capital croate et il n’y a pas de doute que c’est le clergé qui en profite et non le peuple qui en a fait don à l’église. Les intérêts religieux, catholiques, sont aujourd’hui en Croatie les seuls financièrement garantis, malgré le fait que le capital est loin d’être essentiel pour les intérêts religieux …
Tandis que Grič a un caractère entièrement bureaucratique, et Kaptol complètement sacerdotal, la Ville Basse, le nouveau Zagreb, d’essence complètement différente si ce n’est diamétralement opposée, est une vrai ville moderne, la ville du travail, de l’enseignement et du commerce, le troisième Zagreb, la ville des rédactions, des manifestations, des usines, des casernes, des banques et de la classe ouvrière. Dans la Ville Haute on peut trouver, du côté de Matejnica, dans une maison des temps anciens, recouverte de vigne vierge, au plancher de bois, et aux oiseaux en cage, une vieille auberge du style du XVIe et XVIIe siècle telles certaines maisonnettes dans la vieille Nova Ves, tandis que à Ilica et sur les places de la Ville Basse on trouve des cafés et des hôtels avec le confort et le service dignes des hôtels les plus modernes de Vienne et de Berlin. Tout le charme de Zagreb provient de ces contrastes entre Zagreb et les villages idylliques (Sv. Duh10, Horvati, Trnje) attenants à la ville qui avec les faubourgs et les innombrables villas à Tuškanac, à Pantovčak etc. forment un Zagreb à part, le quatrième.
Tout le charme, de même que tout l’antagonisme intérieur de cette ville, provient de cette dispersion que symbolisent Grič, Kaptol et la Ville Basse. Grič est la tradition, mais la tradition morte, sans représentant de la pensée croate nationale, historique et révolutionnaire. Kaptol est le centre de la riche caste privilégiée, dont les intérêts de classe et de confession peuvent coïncider, mais pas nécessairement, avec ceux du peuple. La pensée nationale croate ne domine pas dans la Ville Basse non plus. Le commerce n’est pas entre nos mains. Le transport est hongrois. L’éducation est sous la surveillance du gouvernement, donc n’est ni libre ni complètement autonome. La classe ouvrière, donc une grande partie du petit peuple, est certes nationale par le sentiment, mais internationale par son éducation socialiste, s’identifiant – comme la noblesse et une grande partie de clergé – d’abord à sa classe et après au peuple.
Par conséquent Zagreb n’est pas une ville purement croate. Grič ne l’est que par son passé, Kaptol par sa religion, et dans la Ville Basse le croatisme s’est réduit à deux trois banques, a l’éducation et à la petite bourgeoisie. Zagreb n’a des allures de centre que du point de vue culturel et politique, et s’il n’en avait pas il ne serait qu’un grand village comme Kaniža. Cette ville n’a pas la classe, aristocratique ou bourgeoise aisée, qui pourrait en tant que libre élite nationale donner le ton et du centre mener le peuple. C’est pour cela que aujourd’hui ce n’est pas Zagreb qui représente la lutte nationale et la pensée croate mais la campagne et la province. Nos énergies nationales individuelles qui s’étiolent à Zagreb, se gonflent au contact du terroir croate. C’est un triste aveu, de la plume d’un habitant de Zagreb qui se console par les beautés naturelles et historiques de Zagreb en cette période de terrible décrépitude et d’anarchie qui règne ici dans la vie publique et sociale. Moi même et beaucoup de mes très intelligentes connaissances, nous nous considérons comme des étrangers dans cette ville aux influences étrangères, où les Croates ne font que servir en tant que fonctionnaires, prêtres, soldats ou ouvriers. Aujourd’hui à Zagreb il ne règne ni la tradition ni le nationalisme croate moderne et démocratique. Il n’y a pas une seule grande pensée collective qui ferait de tous les Zagrébois les cellules d’un organisme unique, mais au contraire des tissus individuels végètent isolément, comme des cellules séparées et anarchiques dans un corps qui pourrit et se décompose. Cette absence d’harmonie et le manque d’unité morale ont empoisonné les âmes aussi, et beaucoup devinrent – comme cely a déjà été dit ici – soit des désespérés soit des cyniques, et on voit dans ce triste nid demi-culturel les mêmes phénomènes que dans les centres culturellement saturés, les phénomènes de folie et de suicide, de spleen et du total épuisement vitale, qui nous terrifient ce malheureux été sous ce ciel pâle, éternellement brumeux et désespéré, ce ciel volcanique de névropathes et de suicidés. L’impuissance désespérée de la demi-ville, de la demi-culture, des demi-gens, de la demi-société qu’on nomme dans certains de ses aspects le «demi-monde». De telles conditions sont la cause de l’instinct anti-social et de l’égoïsme infini dans lesquelles les bonnes âmes un peu faibles se sentent perpétuellement déçues, alors même que l’élan et l’enthousiasme étouffent dans la mesquinerie générale. Et puis, ajoutons à cela le moment politique… Si j’étais un statisticien, je pourrais prouver facilement que toutes les crises de la vie sociale à Zagreb sont parallèles à nos crises nationales. Le lecteur comprendra. Enfermez un homme sain dans une cellule de fou et il tombera malade, il perdra la raison. Ce qui saute aux yeux ces derniers temps c’est qu’avec le cynisme et l’indifférentisme environnant l’emploie de l’allemand se répand à Zagreb. Aujourd’hui parlent l’allemand avec ostentation même ceux qui, il y a une dizaine d’années, considéraient le fait de parler l’allemand en public et d’en faire étalage comme un attentat envers le caractère croate propre à Zagreb. Comme le croatisme est le seul principe capable de transformer l’anarchie ambiante en union, par l’idée du travail et de la concorde, nous considérons comme les principaux responsables de cette anarchie tous ceux qui dérogent à ce principe là. De ce point de vue là, en tant que libéraux convaincus et tolérants, nous n’avons jamais été des antisémites comme les jeunes sionistes nous présentent de façon erronée, mais nous sommes contre tous ceux qui ne savent qu’exploiter notre peuple et vivre de notre pays tout en oeuvrant contre ce pays et ce peuple. Nous ne sommes donc pas plus des antisémites que nous ne sommes des anticroates, d’autant qu’on en trouve, même parmi ces malheureux Croates, des ennemis de leur pays et de leur peuple.
Dans notre société il n’y a pas de principe sociale fondamental d’après lequel, dans d’autres pays, on juge la valeur du travail et de l’individu, de sorte que Zagreb est un endroit privé d’éthique sociale, un endroit où rien, absolument rien n’est compromettant. Pour un jugement global des valeurs, un Français, un Allemand ou un Anglais demandera avant tout: de quelle nature est la relation entre un homme ou une œuvre et l’idéal démocratique et quel profit l’Angleterre, l’Allemagne ou la France en tirent. Privés de ce genre de principe collectif et de la mesure idéale, les Zagrébois vivent sans le sens de la valeur des œuvres et des personnes dans une sorte d’atmosphère amorale, anarchique et dépourvue de sens critique, ne connaissant que la valeur de l’argent, ne connaissant pas les forces telles que la dignité de l’esprit, du cœur et du caractère.
On ne peut imaginer milieu plus inadapté pour le développement d’un homme supérieur! Dans de telles conditions malheureuses et bâtardes, seule la médiocrité désespérée implorant le Ciel fait florès et convient, tandis que toute supériorité éthique et intellectuelle paraît superflue, anormale et contraire à la nature. Notre «culture» est le culte de l’incompétence et de la plus banale des banalités. Le rire d’ici n’est pas un rire de supériorité, mais le rire des imbéciles de la Russie de Tourgueniev. D’où la tragédie des âmes élues parmi ces phénomènes croates. C’est la raison pour laquelle les esprits fins se retirent dans un recoin ironique et satirique comme Ante Starčević, en dépérissant comme Radmilović, en étant enterrés comme Harambašić, en vivant comme Pilar, I. Tkalčić et Nodilo au milieu de la ville «culturelle» dans l’indifférence générale ou en disparaissant sans laisser de trace comme Imbro Tkalac et le journaliste Selak. Nous qui sommes plus jeunes, nous sommes les seuls à être dégoûtés de la dictature du Sieur, du Doctissime Sieur Imbécile, nous Lui montrâmes les dents et nous Lui en montrerons encore, si dieu le veut, à Lui et à son cher collègue, le Tout-Puissant Monsieur Fourbe! Le développement des individus élevés, des individus supérieurs qui font vivre la culture et la société, est l’unique but de chaque véritable régime. Chez nous, c’est le contraire, mais la nouvelle génération, autant que je la connaisse, ne se laissera pas abattre et ne pliera pas sous les coups comme ces Kovačić et Radmilović. On s’est assez laissé tuer par le Doctissime Sieur Imbécile et son cher omnipotent collègue le Tout-puissant Monsieur Fourbe.
Car au delà de tous ces Zagreb et de tels Zagreb, il y a encore un Zagreb, croate celui-là comme la tradition de Grič, impressionnant comme les tours de la nouvelle cathédrale, familier et populaire comme le merveilleux paysage zagrébois, sain comme les magnifiques alentours de Zagreb. C’est le Zagreb qui travaille, qui peine, qui endure, qui ne désespère pas et qui attend, celui qui aujourd’hui fait de Zagreb, Zagreb: la consciente démocratie croate zagréboise, la vrai Croatie à Zagreb. Elle ne désespérera jamais de manger son pain blanc. Quand il le faudra, elle saura mourir le moment venu pour la grande cause. En tout cas – elle saura vivre pour elle.
Obzor, 28. 7. 1912.
Pečalba, 1913.
Traduit du croate par Tatjana Gerovac-Vercoustre
[1] Le principal cimetière de Zagreb, qui figure parmi les plus beaux d’Europe, où sont enterrés tous les personnages célèbres de Zagreb ou de la Croatie. (N.d.T.)
[2] Signe de noblesse en croate. Abréviation de l’adjeccif «plemeniti» ce qui signifie «noble». (N.d.T.)
[3] Le parlement croate, ou Hrvatski Sabor, est certainement la plus vénérable des institutions politiques nationales, témoin de la continuité étatique croate tout au long de son histoire. Le Sabor croate figure parmi les plus anciens parlements d’Europe puisque son origine remonte au Haut Moyen âge. (N.d.T.)
[4] Jeu de mots faisant référence au caractère impulsif du professeur que l’on pourrait traduire approximativement par Monsieur Courroux «le Courroucé». (N.d.T.)
[5] Toma Bakač Erdody, le ban croate qui arrêta l’invasion turque lors de la bataille de Sisak en 1593. (N.d.T.)
[6] L’Or de l’orfèvre, roman historique de l’écrivain croate August Senoa (1838-1881) qui sensibilisera son lectorat à la question national croate. (N.d.T.)
[7] Le royaume de Slavonie-Croatie-Dalmatie, les terres croates réunies. (N.d.T.)
[8] Osvit (L’Aube), roman historique de l’écrivain croate Ksaver Šandor Đalski (1854-1935). (N.d.T.)
[9] Personnalité historique, le ban (ou vice-roi) est le premier dignitaire croate, à la tête du Sabor; entre 1102-1918 il est nommé par L’Autriche-Hongrie.